« Un petit îlot urbain devient la métaphore de l'Europe contemporaine et se prête à une profonde réflexion sur l'absurdité des frontières, des règles et des barrières. Une observation brillante, un émerveillement surprenant, qui réécrit les coordonnées des espaces géographiques en termes universels. »
Jury statement, Grand Prix Compétition internationale, Visions du Réel
« Premier long métrage inspiré, L’îlot oscille entre peinture réaliste d’un quartier, portrait d’une amitié naissante, comédie policière et contemplations impressionnistes. »
24 Heures, Natacha Rossel
« Une pure merveille qui libère sans crier gare toutes les puissances de l’imaginaire. »
Arc Info, Vincent Adatte
« Eine Trouvaille zwischen Spielfilm und Dokument, eine wunderbar leichte, poetische Vision von Realem, ein Film von schwebender Komik. Tizian Büchi ist es gelungen, Les Faverges als schillernden Ort im Phantasieatlas unseres Kopfs zu platzieren. Man verlässt wieder einmal beglückt und animiert die eigene Kinoinsel. »
Martin Walder, nzz.ch
« Un petit air d’Amazonie au cœur de Lausanne. Pas de scripte, pas de dialogues, un tournage à la Godard sur deux été, aux frontières du mystère et de la quatrième dimension. »
« Une aventure humaine dans laquelle fiction et réalité se fondent ensemble sans complexes. Avec son premier long-métrage, Tizian Büchi nous offre un moment de vie suspendue, un rêve éveillé. »
« Very lively portrait of this little-known district of Lausanne. Quickly, you feel so welcome there, you wish you’d be one of them. »
« L’îlot surprend par son humanité, sa poésie et son approche si personnelle des notions de surveillance, de périphérie et d’inclusion. On pourrait comparer le regard sociologique et magique de ce film si singulier au mélange d’un Jean Rouch et d’un Apichatpong Weerasethakul... »
« Réflexion amusée sur la surveillance et la sécurité, "L’îlot" détaille notre acceptation tacite de la société de surveillance, en suscitant toutes sortes de questions sur un mode léger et complice, et notamment sur la délégation de la "sécurité" à des tiers pour remplacer une hypothétique communauté disparue, s’offrant par endroits comme une métaphore de l’Europe. »
Elisabeth Franck-Dumas, Libération
« Tizian Büchi cares about a neighbourhood and its inhabitants. Through a subtle hybridization of reality and fiction, the documentary is shaping an imaginary place where one can feel protected. »
« Le cinéaste brode un objet inclassable qui tient à la foi du documentaire sociologique, du buddy movie avec le duo comique formé par Ammar et Daniel et du conte teinté de réalisme magique. »
Le Courrier, Matthieu Loewer
« Superbe docufiction sur la Vuachère, enclave de magie en périphérie lausannoise. Trou de verdure où chante une rivière, ce quartier paisible en contrebas de la capitale vaudoise abrite des démons et des merveilles pour ceux qui, tel Tizian Büchi, savent regarder. Revendiquant la tradition latine du réalisme magique, le réalisateur affirme que "la magie fait partie du réel" – n’en déplaise aux grincheux qui rêvent d’une frontière nette entre documentaire et fiction. »
Le Temps, Antoine Duplan
« Faux "trou" urbain, vraie pépite à l’écran: "L'îlot" est un film sorti des entrailles de Lausanne. Avec cet objet insolite auréolé de cinéphilie, l’artiste invite sans cesse au partage. »
24 Heures, Cécile Lecoultre
« Avec un minimum de moyens mais un grand talent, Tizian Büchi atteint en toute humilité à l’universel. En résulte une œuvre rare, surréelle et imprégnée d’un humour aussi discret que subtil qui n’attente jamais aux personnes filmées, et dont les trouées de fiction nous happent durablement. »
Arc Info, Vincent Adatte
« Tizian Büchi hat Humor, ohne die Menschen blosszustellen. Er nimmt ihre Ernsthaftigkeit ernst und doch ist da ein leises Lächeln auf den Stockzähnen spürbar. "L'îlot" ist ein unaufgeregtes Werk mit einem lebendigen Zentrum: die Gespräche zwischen Ammar und Daniel, beide ein Glücksfall für den Film. »
Raphael Amstutz, Bieler Tagblatt
« L’îlot de fraîcheur de Tizian Büchi »
« Le film témoigne d'une qualité d’attention esthétique et éthique rare – à l’image de ses protagonistes, deux vigiles opérant des rondes qui semblent n’avoir pas d’autre sens que de veiller sur les lieux et les êtres qu’ils abritent. Comme eux, Büchi arpente le relief, saisit le moindre bruissement, jette une lumière fraternelle sur des dialogues d’exilés – révélant les blessures et les ressources de chacun, l’humanité de tous. »
Mathieu Menghini, Le Courrier (chronique)
« Ein fantastischer Film aus der Schweiz, mit Erzählungen aus der Ferne. Ein wunderbares Werk, das eine vielfältige Gesellschaft repräsentiert, so echt, so verspielt, absolut zeitgenössisch. »
Mel Giese Pérez, Film Bulletin
« In Nyon gewann "L'îlot" der Hauptpreis, und das zu Recht: Aus einer zunächst ganz gewöhnlichen Alltagsdarstellung wird hier allmählich eine Märchengeschichte. Ein packendes Spiel mit Wahrheit und Dichtung. »
Gregor Schenker, Der Landbote
« Da ist nicht viel, das ein spannenden Film hergäbe. Könnte man meinen... mit Geheimnissen, Sorgen und Glücksmomente fängt in "L'îlot" tatsächlich diesen schwer zu fassenden Geist des Ortes ein. Die Verzauberung gelingt voll und ganz: ein banales Quartier wird zu einem faszinierenden poetischen Raum. »
« Entretien avec le réalisateur romand Tizian Büchi, lauréat l’an dernier du Grand Prix à Visions du Réel pour son film "L’îlot". Un film sur les frontières qui brouille les frontières. »
« Un retour aux sources. Un travail sur la mémoire. Un jeu de miroirs. Tout en pudeur et en humilité, le frère et la sœur ont accepté de revenir sur les lieux de leurs jeunes années pour remonter au fil de leurs souvenirs. En résulte une visite guidée des Faverges, où se rencontrent l’intime et le public, le réel et la fiction. »
Léa Gloor, 24 Heures
« Joëlle et moi venons de deux familles théâtrales différentes, et ce n’était pas donné qu’on parvienne à s’entendre. Cette expérience a révélé à quel point nous étions complémentaires dans le travail. Dans ce projet, il y a de nombreux partenaires non-professionnels, et le travail repose beaucoup sur le lien, et le soin porté à ces liens, pour que le tout puisse avoir lieu. »
« Tizian Büchi - Sublimer le réel. Le réalisateur de L’îlot œuvre en maître à la frontière entre fiction et documentaire. Et prolonge le plaisir avec moult propositions culturelles autour du film. »